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Le projet est inscrit dans le contrat de site Alsace 2013-2017, ainsi que dans le Schéma Directeur de la Documentation en Alsace (axe 1 : définir des politiques concertées afin d'optimiser les moyens du site). Il est piloté par l'Unistra et par l'UHA, et bénéficie d'un financement dans le cadre du contrat de site.
La question de libre accès aux résultats de la recherche est prise en charge au niveau national par le segment 4 de la Bibliothèque Scientifique Numérique (BSN4 : Open Access), ainsi que par le Groupe de travail Accès ouvert (GTAO) du consortium Couperin. La convention signée par la CPU et le CCSD en avril 2013 stipule que HAL est l'archive ouverte centrale, devant refléter l'ensemble de la production scientifique nationale, mais qu'elle coexiste avec des archives ouvertes institutionnelles, propres à un établissement.
La Commission européenne a réaffirmé son engagement en faveur de l'Open Access dans le cadre d'Horizon2020 et de la recommandation qu'elle a publiée à l'été 2012. L'Université de Strasbourg est membre de la LERU, qui est très en pointe dans le domaine de l'Open Access.
Catherine Lourdel, UHA (responsable documentation électronique)
Adeline Rege, Unistra (responsable du département des collections)
Paul-Antoine Hervieux, Unistra (VP Recherche délégué au numérique et à l'IST)
Catherine Lourdel, UHA (chef de projet)
Jean-Marc Perronne, UHA (VP numérique)
Adeline Rege, Unistra (chef de projet)
Annie Schaller, UHA (directrice SCD)
Dominique Wolf, Unistra (directrice SCD)
cf. compte-rendu et documents d'accompagnement
Enjeu : augmenter la visibilité de la production scientifique (AO + bibliométrie). Viser l'exhaustivité du référencement de la production pour améliorer le pilotage de la recherche. Rattraper le retard par rapport aux universités européennes (notamment celles de la LERU).
documents distribués :
{{:aoc:note_ao_europe_leru_ar_20131015.pdf|}}
Politique numérique globale : guichets numériques, plateformes de blogs, audiovisuel (audiovideocours), DUNE (dépôt des mémoires des étudiants), AO Fonctionnement des universités en silos : frein au développement de ce type de projets. Difficulté à mobiliser les acteurs, notamment les enseignants-chercheurs. Prendre conscience de la valeur économique de la production intellectuelle de l'université.
Enjeux internes : agréger des moyens, restructurer, nouer des partenariats, créer des communautés.
Déclic pour le projet angevin : intervention de Stevan Harnad lors des journées OA en janvier 2013 ⇒ a montré ce qui fonctionne.
2000-2011 : hausse des prix des biens de consommation courante : +88% ; hausse des prix des revues STM : +750%
Il conviendrait d'inclure dans les coûts de la production scientifique le coût du rachat d'informations sur les publications (ISI, OST…), le coût caché du temps passé par les chercheurs et les personnels administratifs pour remplir des dossiers, des listes de publications, mettre à jour des bibliographies…
AO disciplinaire (ex : arXiv) : sert la communauté de la discipline, mais ne sert pas l'institution
Source ISI : 453 739 articles publiés de 2007 à 2012. 43% en OA (27% en green, 16% en gold). En 2012 : 38% en OA.
Recherche biomédicale : importance du gold (PLOS One, BIOMED Central…)
Maths : + de 50% des articles en green (effet arXiv)
Physique : + de 40% en green (effet arXiv)
SHS francophones : crise de l'édition scientifique dans ces disciplines ⇒ les AO peuvent améliorer la diffusion de la recherche dans ces disciplines.
Inclure le temps de dépôt dans l'AO dans le cycle de vie de l'article : 5 minutes pour le dépôt = du temps gagné sur le long terme. Développer les services associés (liste individuelles des publications, CV à jour et “bien rangé”…
Le gold auteur-payeur est une restriction de la liberté de publication.
Augmenter lectures et citations : identifier le réseau d'utilisateurs, améliorer la visibilité et être plus cité
Enjeu : connaître la production de l'établissement sans dépendre d'un opérateur extérieur, limiter le coût de la désorganisation pour l'établissement. L'AO permet de refaire apparaître dans le panorama de la rechherche de l'établissement les disciplines qui ne sont pas référencées dans les bases internationales commerciales (ex : SHS).
Enjeu pour l'établissement : communication implicite très forte + rattacher à l'établissement la présence des individus membres sur le web ⇒faire adhérer les acteurs institutionnels
Les services informatiques, la bibliothèque sont des catalyseurs ⇒mutualiser les outils : avec une seule saisie, de multiples usages.
Présentation du projet en CS : mai 2012 Visites des laboratoires : en cours Actions dans le cadre de l'OA Week en 2012 Vote du CS et du CA mars 2013 : choix d'une AO institutionnelle Vote du CS et du CA avril 2013 : vote du mandat ⇒ obligation de signalement pour les articles 2008-2011 + obligation de dépôt du texte intégral depuis 2011. Objectif : mise en production de la v1 en mars 2014
Lettre de mission du président, RH accordées au projet, calendrier, validation politique par le VP numérique, suivi par le CODIR de l'UA. 8 laboratoires pilotes de toutes les disciplines, sur la base du volontariat
Chef de projet SCD + 1 contractuel pour signalement du rétrospectif (le dépôt dans l'AO fait partie du travail du chercheur mais seulement à partir de 2012 comme prévu dans le mandat) + 1 développeur de la DSI (remplacé par un contractuel à la DSI) + 1 IGE de la DSI pour l'AMOA
Implication ponctuelle et ciblée d'autres services (DIRE, Numérique, service juridique, pilotage…)
Drupal. Choix de ne pas utiliser DSpace ou Eprints car ce sont des logiciels monotâche. Drupal + module “bibliography” + autres modules + développements (notamment : connecteur HAL !) Choix technique utilisé pour le dépôt des mémoires des étudiants.
A. Beretz : la mise en place d'une AO est une stratégie politique. Il y a obligation d'être en totale cohérence avec les partenaires des EPST (INSERM, CNRS). En ce qui concerne l'Unistra, il est impossible de commencer par l'université, puis d'étendre aux laboratoires dépendant aussi des EPST ⇒ il faut travailler dès le départ sur une solution intégrée avec le CNRS. Il faut aussi tenir compte du SI recherche développé au niveau national par l'AMUE (2016). Il est important d'identifier les coûts cachés et les coûts consolidés de la publication. L'AO doit tenir compte de la manière dont on publie dans chaque discipline.
Angers : Liège accepte de mettre à disposition les développements réalisés pour ORBI, comme prestataire de services. Mais ils sont peu exportables, Liège travaille pour revenir vers la voie centrale de DSpace. Angers a choisi Drupal car c'est un outil web qui s'intègre mieux au web. Angers souhaite développer une communauté francophone Drupal. L'avantage de prendre un angle très précis (les publications), et d'avoir une structure projet très légère permet d'avancer rapidement et de ne pas attendre que la solution maximaliste soit mise en oeuvre.
M.Deneken : mobiliser la réflexion en interne sur les questions de droits d'auteur et sur la philosophie de la publication ⇒ associer le CEIPI.
Quels moyens incitatifs ? Attribution de contrats doctoraux, financement de projets de recherche…
Angers : les thèses électroniques seront intégrées à l'AO.
Débat : le dépôt dans l'AO doit-il être fait par le chercheur ou par le bibliothécaire ? A Angers, il sera fait par le chercheur. A l'UHA (expérience en cours avec un laboratoire volontaire), les bibliothécaires déposent dans HAL, et l'OPAC moissonne HAL.